Criminologie, Forensique et Sécurité https://www.revue-cfs.net/ <p>La nouvelle revue <strong>« Criminologie, Forensique, et Sécurité » (CFS)</strong> a été créée et est l’organe officiel de l’AICLF depuis 2023.</p> <p>La revue est publiée en version numérique, en open access, sans frais, et en laissant les droits d’auteurs aux contributeur.trice.s. Elle est diffusée via une plateforme mise en place et financée par les universités suisses pour soutenir l’édition scientifique autogérée et indépendante. Notre objectif est de satisfaire aux critères stricts de DOAJ concernant le processus éditorial, l’éthique, l’accessibilité et la pérennité. Un processus d’évaluation en double aveugle est notamment mis en œuvre.</p> <p>La Revue s'emploie à abaisser les cloisons et fédérer les disciplines et les professions qui traitent de la criminalité, des problèmes de sécurité qui causent des torts et la diversité des façons d’y répondre. Elle vise à présenter la diversité internationale et réserve une place équitable aux contributions venant de multiples contextes de production des connaissances, et issues d'horizons géographiques, culturels, disciplinaires, paradigmatiques et méthodologiques variés. Elle adopte le français comme trait d’union entre les contributions.</p> Association Internationale des Criminologues de Langue Française (AILCF) fr-CA Criminologie, Forensique et Sécurité 2813-6098 <p><strong>Attribution — </strong>Vous devez créditer l'Œuvre, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été effectuées à l'Œuvre. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer que l'Offrant vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Œuvre.</p> <p><strong>Pas de restrictions complémentaires —</strong> Vous n'êtes pas autorisé à appliquer des conditions légales ou des mesures techniques qui restreindraient légalement autrui à utiliser l'Œuvre dans les conditions décrites par la licence.</p> <p>Les termes de la licence ne s'appliquent pas aux titulaires des droits d'auteur. La licence s'applique aux lecteur.trice.s et à la revue.</p> La contrebande de tabac au Canada https://www.revue-cfs.net/article/view/4436 <p style="font-weight: 400;">La contrebande de tabac est un phénomène criminel omniprésent au Canada, et dans la province de Québec. De nombreux enjeux, majoritairement sociaux et économiques, y sont associés. Cet article présente la première partie d’une recherche effectuée en parallèle visant l’application des procédures de renseignement criminel au tabac de contrebande. À partir des concepts issus de la science forensique et de la criminologie, le profilage des caractéristiques physiques et chimiques pourrait, à terme, permettre une approche systématique de comparaison et faciliter l’analyse des réseaux de distribution ou de production. Ainsi, cet article cherche à présenter l’état de la contrebande de produits de tabac au Québec, sur la période de 2019 à 2021, afin de prendre connaissance du contexte dans lequel cette recherche proposée prend part. Pour ce faire, divers éléments en lien à ce phénomène criminel sont présentés, tels que les types de contrebande, les méthodes d’approvisionnement, de fabrications et de distributions des produits de tabac illégaux. Le cadre législatif de ces produits au Québec, au fédéral et au provincial, est présenté. Puis, les importants projets de démantèlement de réseaux criminels par les organisations policières sont mis de l’avant, en plus des saisies, présentées par Revenu Québec, réalisée ces dernières années.</p> Laurie Caron Eric Chiasson Frank Crispino Cyril Muehlethaler (c) Tous droits réservés Laurie Caron, Eric Chiasson, Frank Crispino, Cyril Muehlethaler 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-01-22 2024-01-22 2 1 10.26034/la.cfs.2024.4436 La responsabilisation des auteurs de violence conjugale https://www.revue-cfs.net/article/view/4442 <p>Au Québec et ailleurs, la responsabilisation des auteurs de violence conjugale (AV) compte parmi les principes-clés des actions visant à contrer la violence conjugale. Un des objectifs des programmes destinés aux auteurs de violence consiste d’ailleurs à les amener à reconnaître leur violence et ses conséquences et à en accepter la pleine responsabilité. L’identification des meilleures pratiques pour ce faire reste cependant à réaliser. Avec l’objectif de cerner les principales dimensions de la responsabilisation et de dégager des meilleures pratiques, une recherche-action, s’appuyant sur les savoirs d’expérience, a été réalisée avec des organismes québécois offrant des programmes pour les auteurs de violence conjugale. Quatre groupes de discussion, dix entrevues individuelles et des observations dans trois organismes ont été réalisés. Les résultats amènent à conceptualiser la responsabilisation comme un processus comprenant cinq dimensions principales, à rendre compte d’une trentaine d’interventions permettant de les travailler avec les auteurs de violence et à cibler certains défis. Ces résultats sont discutés en considération de l’environnement sociopénal dans lequel le travail clinique auprès des AV s’inscrit, de même qu’en considération d’une perspective à la fois rétrospective, centrée sur les gestes passés, et prospective, tournée vers un projet de vie sans violence.</p> Valérie Roy Normand Brodeur Rebecca Angele (c) Tous droits réservés Valérie Roy, Normand Brodeur, Rebecca Angele 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-04-03 2024-04-03 2 1 10.26034/la.cfs.2024.4442 Discrimination foncière de minorités sédentaires dans la sous préfecture de Sinfra (Côte d’Ivoire) https://www.revue-cfs.net/article/view/4678 <p>L’arène foncière du centre-ouest ivoirien est un théâtre âprement disputé par les principales populations sédentaires de la localité. Pour en connaître les déterminants, l’étude s’est focalisée sur la discrimination foncière de minorités sédentaires dans la sous-préfecture de Sinfra avec pour objectif de connaître les facteurs explicatifs de la stigmatisation et du rejet foncier des couches sociales minoritaires. Un échantillon de soixante-huit personnes a donc été interrogé sur une base non probabiliste, précisément l’échantillon par choix raisonné et par choix accidentel. Les résultats révèlent qu’une double série de facteurs sont à l’origine de cette discrimination foncière : facteurs endogènes (sentiment d’envahissement foncier des autochtones, réaction sociale des autochtones face aux méthodes de corruption foncière des allogènes) et exogènes aux acteurs ruraux (pesanteurs culturelles, effets de l’urbanisation et du lotissement des terres cultivables). Ces résultats, tout en validant les travaux qui décrivent les populations minoritaires comme victimes de stigmatisation et de clichés stéréotypés, suggèrent l’intégration des allogènes dans les Comités Villageois de Gestion Foncière Rurale, la réduction des expropriations foncières d’allogènes, la restitution des terres réquisitionnées pendant les violences postélectorales de 2010 et la formalisation du processus d’acquisition des terres rurales à Sinfra.</p> Jean Noel Pacôme Kana Junior Zakehi Fatoumata Traore Ismaila Doumbia (c) Tous droits réservés Jean Noel Pacôme Kana, Junior Zakehi 2024 https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 2024-04-26 2024-04-26 2 1 10.26034/la.cfs.2024.4678