La participation des femmes dans la cybercriminalité en Côte d'Ivoire
DOI :
https://doi.org/10.26034/la.cfs.2025.7065Mots-clés :
Arnaque aux sentiments, Chômage, Cybercriminalité, Genre, FemmesRésumé
La montée des courants féministes a conduit à une attention accrue sur la condition des femmes, notamment dans le domaine de la criminologie. Une telle analyse de la cybercriminalité, sous le prisme du genre, a pour objectif de comprendre la place de la femme dans l’écosystème cybercriminel. Une étude qualitative sur un échantillon de 15 jeunes femmes révèle qu’elles sont âgées pour la plupart de 25 à 35 ans, possèdent un niveau d’instruction secondaire ou supérieur, et maîtrisent plusieurs langues internationales. Recrutées par des réseaux de relations ou via les médias sociaux numériques, elles occupent des rôles de prêteuses d’image, de communicatrices et de facilitatrices du blanchiment d’argent de la cybercriminalité. Les principales motivations de leur engagement sont la recherche de profit financier et l'implication dans une relation amoureuse avec un cybercriminel. Face à leur situation de chômage, il est essentiel que des actions politiques ciblées visent à réduire les inégalités de genre.
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